jeudi 19 février 2009

Bonjour mes amis

Je sais, je sais, je suis encore au boulot, et alors.


Ca fait quelques semaines que j’n’ai pas laissé un post sur ce blog, et vu qu’aucune femme de ménage n’est là pour l’entretenir, il commence à prendre la poussière.

Pourtant, j avais l’intention d’y traiter de nombreux sujets passionnants, notamment celui de mes escapades en dehors de Tokyo : à Nagoya et au ski à Yamagata entre autres, mais victime du concours des circonstances catalysé par une flemme pandémique, l’idée de vous tenir au courrant, de vous nourrir en lecture s’est évaporée au-delà, loin dans la Voie Laxie, aux tréfonds de la Galactée.


Depuis mon cousin Jerem est arrivé; et l’excuse est trop bonne pour ne pas sauter dessus; m’occuper de lui ne me laisse guère le temps de vous réciter mes aventures de relative folie.

En plus quelle saloperie ! J’ai fait rendre l’âme à mon appareil photo à force de courses endiablées et de combats Mad-Maxien à bord de luges affûtées dévalant les pistes des montagnes nippones.

Je ne regrette pas cette partie de fou rire, mais putain ça fait chier de devoir racheter un appareil…un nouveau model, avec une meilleure prise en main, une précision de loup blanc, un appareil dont la définition de l’imprimé flirte avec la réalité…, si je trouve une belle occasion, je serais peut être heureux tout compte fait.


Mais revenons à mon sujet de départ


En fait je ne suis pas doué pour tenir un truc à jour. Depuis mon brillant succès qui me fit passer du cm2 à la sixième, j’ai jamais réussi à maîtriser l’art du cahier de texte ni celui de l’agenda. Ceux-ci préféraient rester à la maison draguer la poussière et les copeaux de crayon de mon tiroir.

Je pense que format emails me convient mieux. J’aime envoyer à qui je souhaite, être libre de le faire quand bon me semble, obliger quelqu'un à me lire et surtout me répondre.

Le gueblo c’est naze en fait. Le demi-message au contenu saignement douteux que j’y poste menstruellement n’est lu attentivement que par les robots Google, et vos rares commentaires oubliés ça et là par élan de charité et non d’inspiration sont tous pourris.

En fait ça me déprime carrément d’écrire un blog. Ca m’oppresse, ça n’m’amuse pas.












Ci-dessus voici la photo prise de mon appareil cassé.


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vendredi 6 février 2009

Histoire de Vendredi

Je suis arrivé au boulot après m'être couché à 5h47 du matin.
Juste avant je me suis réveillé chez un pote et pas chez moi.
Je porte les habits de la veille.
Je ne pense pas sentir vraiment bon. 
J'ai tout de même pris une petite douche, en speed, avant de dormir.
J'ai entonnement confiance en moi pour le reste de la journée.
Les triples cafés que je prends me feront très probablement tenir jusqu'à à 14h, mais la fatidique pause digestion, plus meurtrière qu'à l'habitude aura pour sur raison de moi.
C'est marrant cette sensation. J'ai l'impression de flotter hors de mon corps désormais libéré de toute conscience directrice.
Mon esprit est en suspens quelque peu en retrait du pantin sans vie qui git à son bureau.
J'ai l'impression qu'un truc important s'est décroché à l'intérieur.
Si quelqu'un me parle, mon boss par exemple, c'est sur que je ne l'entendrais pas.
De toute façon, aucune trace d'intelligence n'est présente dans mon regard aujourd'hui.
Les collègues le comprendront assez vite, il faudra faire sans moi ce Vendredi.
Haha... c'est trop bon d'être un looser.

Ce matin
un banquier ♪ Lalalalaaa

Je suis arrive a 9h15 au boulot. Ça va, plutôt fair comme timing.
A 9h30 j'ai croise mon compagnon d'infortune aux toilettes.
Je pense qu'il venait vérifier s'il ne lui manquait pas un bras une oreille. Tout le monde le regarde si bizarrement depuis ce matin.
Les voitures se sont soudainement arrêtées sur le chemin du bureau, les conducteurs confondant nos yeux avec un feu tricolore passé au rouge. C'est la que j'ai pris conscience que notre triste état ne passerait pas inaperçu.
Mais mon boss est Japonais et très poli. Il ne va pas m'embêter avec des interrogatoires paranoïaques.
J'vais pouvoir faire mon Casper tranquille dans mon coin, flottiller ectoplasmiquement dans les couloirs du monde des imaginaires illuminés.
C'est la même sensation qu'une bonne anesthésie générale des familles. La guérison qui suit en moins.
Mon cours de Japonais commence bientôt, ça risque d'être le bain de sang, mais je vais tout de même essayer d'être studieux.
Par contre, aller boire des bières comme prévu ce soir , c'est clair je peux pas.

Ravitaillement de midi

Je suis rentre de la pause déjeuner, et me sens totalement revivifié !
Il est 14h30, mon esprit a enfin réintégré son enveloppe charnelle.
Incroyable, j'ai l'impression d'être un jour de fatigue normal suivant une veillée a la lueur d'un match de Ligue 1.
De quoi donner envie d'instaurer un rituel de soirée le Jeudi soir.
En attendant, je vais tellement mieux, c'est dingue! .. véritablement de la puissance que je ressens a l'instant.
Rien ne peut m'arrêter, je suis trop fort !
J'ai révisé mon jugement quant à ce soir: ça sera Bières !

Après midi, et la c'est le drame

Beeeuhhhurrr... trop hardcore quand même.
Il est 16h et tous les effets bénéfiques des odieusement succulentes lamelles "grillassées" de bœuf coréen copieusement ingurgitées à midi sont dissipés.
Après, j'étais tellement bien que je n'ai pas remarqué la fuite d'énergie dans mon corps.
Même mon meilleur ami le triple café peine a soutenir mes paupières.
Je suis carrément en pleine pente descendante a l'inclinaison d'un degré plus fort que le whisky à 300 yens.
J'me sens nul, déprimé et tout pourri.
Ce soir j'sors pas, c'est mort, c'est sur.