mardi 23 décembre 2008

Allez Paris S G !!!

Cassos à Panam pour cure de fromages, marathons des amis, nostalgie et festivités familiale, Noël et nouvel an.

jeudi 18 décembre 2008

Tokyo Nintendo Nerds : Tortue Ninja

La petite histoire commence un Samedi, lors d'une balade a Akihabara, ou la tentation se fit telle que l'on y résista pas: achat compulsif d'une Nes et de Tortues Ninja premier du nom (Teenage Mutant Hero Turtles ou Geki Kame Ninja Den en jap), avec l'ambitieuse intention d'en venir à bout, UNE FOIS POUR TOUTES.


La déception du fan


Pour ceux assez jeunes pour se souvenir, ce jeu sortit en 89 du siècle dernier, et fut accueilli par nous, jeunes et naïfs fans du dessin

animés, avec grand enthousiasme.

De plus, ce jeu était vendu en bundle avec la fameuse NES en France, et soutenu par des pubs télé ultra aguicheuses qui donnaient envie de se le procurer a tout prix, quitte a louer sa petite sœur pour y parvenir.

La déception n'en fut que proportionnelle, ce jeu se révélant d'une médiocrité sans nom, doublé d'une difficulté à pleurer du sang.

Tout commence pourtant bien, avec un scénario crédible pour la licence, à savoir : sauver la ville.

Le casting semblait lui aussi au rendez-vous. L'introduction nous dévoile la présence de nos quatre tortues pizzavores, de Splinter le rat poussiéreux, la journaliste April Oneil (que j'ai jamais pu saquer), et enfin le Dark Vador local alias Shredder.

L'eau a la bouche, on s'adonne alors à la rêverie en s'imaginant pouvoir combattre tous les gros méchants la licence. Mais quelle erreur ; car passé cette façade, des premières minutes de jeux jusqu'à la fin du titre, ça sera génocide de mouches, de scarabées chelous, de monstres les plus improbables tels que des kangourous robots, des espèces de paires de jambes volantes avec du poil a leur jonction ou encore des hommes en feu !!??

Bref, on assiste à un véritable bal des horreurs que même la pauvre femme à barbe domine de part son charisme. Non mais quelle tristesse...


Gameplay tortueux


Quel plaisir de retrouver ce jeu de plateforme/action aux contrôles approximatifs du à une gravité lunaire, et où chaque saut au dessus d'un précipice est un défit héroïque. Pour ma part étant petit, le nombre de fois où j'ai passe le troisième niveau nécessitant une succession de sauts dans les égouts, est à compter sur les doigts d’un mauvais Yakuza. Je ne développerai pas sur les bugs en tout genre et autres ralentissements qui agrémentent le jeu. Il faut admettre que cela fait partie intrinsèquement du charme d’un jeu de l’époque.


On peut switcher a tout moment de tortue, chacune possédant son arme caractéristique ainsi que sa propre barre de vie. Si jamais je vous ai donne envie d’y jouer, vous verrez que votre préférence en matière de tortue ira naturellement vers Donatello. En effet son bâton possédant une longue portée, fait plus mal ; et il faut dire que toutes les autres armes sont complètement péraves. En plus de cet arsenal, on a la possibilité de ramasser des armes secondaires, à ne surtout pas négliger, non non non, car sous leur aspect facultatif, elles permettent tout de même de finir le jeu.


Les niveaux se succèdent entre une phase vue de haut où vous vous baladez sur la carte, et celles vue de profil des lors que vous pénétrez dans un bâtiment ou autre égout, tout ceci jusqu'à l’impossible Technodrome.

On notera que le deuxième niveau vous plongera dans une phase sous-marine minutée où sans explications vous devrez désamorcer des bombes disséminées ça et là.

Aujourd’hui je continue de penser que ce passage fut la raison pour laquelle 75% des joueurs ont lâché l’affaire sur ce jeu.


20 ans après je raconte ma vie


Dimanche dernier, Joss mon compère de review est venu à la maison, on a bouloté quelques restes de sushi, bu une bière, puis allumé la NES avec Tortue Janine dedans.

Cette fois ci, pas moyen de perdre, pour venir à bout du Technodrome et de ses couloirs remplis d ennemis trop showwwtime, il faut obligatoirement faire le plein d'armes au niveau 3; le niveau des égouts avec sa succession de sauts.

Comparé à quand j’avais 7 ans, ce niveau est devenu une simple formalité, a part le fait qu il faille faire 1000 aller-retour dans une des maisons pour récupérer à peut près 60 à 80 espèce de « sonicbooms » (armes secondaires) par tortue, et que cela prend pas mal de temps… environ 45min… Et croyez en mon expérience, sans ces armes, le Technodrome est juste infaisable.

N'empêche que ce Technodrome, ce fut tout de même chaud sa maman. Le dernier couloir d'une longueur infinie est bourré de cosmonautes trop relous à buter; enfin surtout faisant trop mal; et c’est là qu’une extrême vigilance et un usage jusqu’à l’abus des dits sonicbooms est obligatoire. D'ou l idée de faire le plein sur chaque tortue au 3eme level (Technodrome est le 6 eme level).

Bon, quand le couloir fut terminé, et une fois arrivé à la porte de Shredder, chaque tortue ne possédait plus que deux carreaux de vie (sur une dizaine). Dans le Technodrome, deux carreaux de vie au référentiel tortue, rapportés à celui de l'humain donne l'équivalent suivant:

C’est comme si un matin tu te cognais contre le pied de ton lit et que tu mourrais. En gros tout a la puissance d'une scie circulaire géante et toi tu es un asthmatique au stade 20 du cancer du poumon avec les pieds plats.


Si une tortue meure, c'est retour début du niveau avec les trois restantes à l'agonie: autrement dit impossible de passer la première salle. Grossomodo, pas le droit de mourir, et ne pas mourir à Shredder avec si peu de Fe-Li, dans nos têtes a tous, c'était mortadelle...


Je pénètre dans la salle... personne.

Je ne bouge pas et attend qu'il apparaisse.

Soudain Joss me crie "bouge de cette plateforme viiiiteeee il va apparaitre là !!!"

De si tôt, je bondis et descend au niveau inférieur ! Juste le temps d’eviter que les éclairs précédant son apparition ne foudroient ma pauvre turtle.

C'est vraiment lui ! Shredder ! La première fois que je le vois !!!

Depuis la première fois ou j ai joué au jeu… en 1991 se sont ecoulés 17ans !! Je crois que je suis prêt aujourd'hui !

Pas le temps de verser une larme sur les années passées, ni de s'inquiéter du fait que fin 2008, à l’heure de la Next-Gen, je joue à la NES le week-end avec un pote de 28 ans..


Shredder ramène sa fraise, je le dégomme une fois avec un sonicboom. Il recule, sa barre d'énergie descend vite.

Je redégaine et le rosse une fois, deux fois, trois fois !!!

Il disparaît en une explosion de gros pixels

!!! Ça y est on a gagner .... ON A VAINCU TMHT ET CETTE P.TAIN DE NES !!!!!

Ce sentiment du devoir accompli est indescriptible, du bonheur a son état le plus brut, s'en suivent accolades sincères et félicitations avec mon partenaire, puis prises de photos devant la fin du jeu... désolé...


Brièvement, sachez que la fin est d'une pauvreté innommable, trois misérables scènes de texte avec un Splinter dégueu et cette mocheté d'April Oneil vous congratulant (voir photos de la honte ci dessous).

Mais bon, que de satisfaction.


Cowabunga à tous.


Observez la joie non dissimulée après la victoire.

mardi 16 décembre 2008

Nouvelle rubrique: Tokyo Nintendo Nerds

Quelle belle annonce pompeuse, sachant le site était vierge de contenu y a deux jours.

M’enfin…

J’ai mis un lien quelque part sur cette page, menant à cette nouvelle rubrique intitulée « Tokyo Nintendo Nerds», faite maison et dédiée en partie aux geeks des années 90 ou aux fans de littérature avant-gardiste.


NB : Nous sommes deux plumes à écrire dedans.






lundi 15 décembre 2008

L’autre jour, j’me baladais dans la rue, et vous savez quoi …

..ok je suis lourd.


Je commence a bien les connaitre ces Japonais, ce peuple de petits pokemons qui "grâce a" quelques siècles d'isolement arrive a faire tout un tas de choses paraissant farfelues a nos yeux, que l'on prend plaisir a observer et écouter.


Commençons par une caractéristique de surface, originale de ces Japonais: la file d'attente.

Ici tous les moyens bons pour faire la queue sur des centaines de mètres dans la rue; et plus la queue est longue, plus ils ont l'air de kiffer (que ceux qui ont rigole sortent tout de suite).

Du bonheur simple accessible pour n'importe qui.


J'ai d'ailleurs deux exemples récents, où les raisons de l’attroupement paraissent moins évidentes que ceux lors des lancements de jeux vidéo.


Le mois dernier: ouverture du premier H&M a Ginza, un Dimanche:

Je n'étais pas au courant de l'événement à la base, mais bon... a peine un pied en dehors du métro et j'apercevais les premiers sacs de la marque aux deux lettres pendant aux bras de passants.

Puis j'empruntais alors la grande rue dont ils venaient pour, c'est simple, constater que tout le monde dans la rue se baladait avec au moins un sac rouge et blanc, au bras.

Trois cents mètres et un bon million de sacs plus loin, se trouvait le bâtiment H&M. De son entrée s'étirait une file d'attente qui pour mes yeux de myope paraissait infinie, peuplée de Japonais(es), entrecoupée par les passages piéton des rue perpendiculaires, et bien organisée par d'autres japonais exhibant des pancartes.


Le phénomène a mis a peu près deux semaines pour se calmer, jusqu'à a l'ouverture du second magasin a Harajuku cette fois ci(quartier des habits).

Je n'ai pas vu la queue devant celui ci, mais j'ai pu constater la "reformation" de celle devant le magasin de Ginza le même jour... Comme des mouches dans avec du miel ou plus "folkloriquement", comme des petits pokemons avec... heuu... de la ... nourriture pour pokemons.


Deuxième exemple, il y a deux semaines:

Je passe en vélo à Yurakucho (près de Ginza), et croise une queue démentielle remplie de Japonais de tout age. Toujours friand de ce genre de nipponeries, je demande au type a la pancarte la raison de cet attroupement. Il me répond que cette file mène droit a Takarakuji, un stand vendant des billets de l'équivalent du Loto national, et que celui-ci est répute pour sa bonne providence en ce jour de cagnotte spéciale.

"Réputée pour ces deux heures d'attente ouais..".

Sur le chemin du retour chez moi, j'ai croisé un autre Takarakuji, avec une queue misérable de 5 mètres.

"Moins providentiel cet endroit apparemment... J’achèterais mes billets là !".

Au final je n’ai pas gagné.

Je ne tire aucune conclusion de cette expérience.


La file d'attente parait faire figure d'institution ici, ayant un poids presque religieux ; et si elle parait se détacher de la qualité même du produit, j'ai tout de même l'impression que faire la queue une bonne heure pour acheter un croissant représente au moins 35% du plaisir a sa consommation.


J'ai aussi vu dans le parc de Ueno des sans-abri constituer un rang sur d'une centaine de mètres. Celui-ci disparaissait à la sortie du parc, après un passage cloute. Soupe populaire ou simple divertissement, je ne suis pas allé vérifier cette fois ci.


Merci, ça sera tout pour moi


Ils font même la queue sur le Fuji san (Mt Fuji).