vendredi 18 décembre 2009

Tokyo Nintendo Nerds : Batman

Salut les Nerds,

Toutes mes excuses pour cette longue absence. Je me suis enfin approprié une télé après ma période déménagement.
2000
yens (15euros) sur Yahoo Auction, parfait pour performer de la review old school.
Pour renouer avec la tradition, aujourd’hui je vais vous compter l’histoire d’un bon vieux jeu Nes, l’un des premiers
sortis, le j’ai nommé Batman, dont le scénario, et vous allez être surpris a inspiré un épisode de Friends sitcom des 90’s.

Batman sur Nes, c’est la triste histoire du jeune Bruce Wayne qui a la bonne idée de se rendre à un bal costumé de la
belle époque dans un costume intégral, moulant son corps d’un cuir luisant et libidineux, comprenant même un masque de chauve souris d’où seules ses lèvres son mises à nues. Bruce fait fureur dans la soirée, récolte les 06 et met le feu à la piste de danse; dans sa combinaison il est le roi.
Mais la magie prend vite fin lorsque le fier jeune homme s’
aperçoit que la sueur du succès fait rétrécir le cuir de son costume qui lui colle maintenant à la peau, et dont il ne peut plus s’extirper. Bruce Wayne, à peine 20ans, est condamné à vitam aeternam à une apparence de chauve souris aux penchants sexuels dit-vergents et hétéro-clites

…il devient alors Batman.


Batman, c’est la tragédie d’un homme dont la vie sociale est ruinée par son indissociable costume au sadomasochisme prononcé. L’
homme masqué est contraint de vivre avec sa lourde différence, supporter le regard accusateur, l’agressivité et la moquerie des gens. Malgré sa sortie en 1989, Batman traite de maux sociaux toujours d’actualité, à savoir le phénomène de discrimination menant à l’exclusion et parfois à l’éradication d’un groupe ou individu jugé différent. Par une mise en abime astucieuse, cette mouture NES vous propose à chacun de se confronter à plusieurs variations d’intensité de sa propre intolérance en incarnant cet homme dans son quotidien, tout au long de niveaux dont les missions ne consistent qu’à simplement se rendre au supermarché, prendre le métro ou aller acheter le journal.
Le challenge ne semble pas pimenté aux premiers
abords, mais c'est une fois le bouton START poussé que l’on se rend compte que la moindre sortie dans la rue fait esclandre, ameute la foule inquisitrice, et qu’il faut bien rudoyer les boutons de sa manette pour sortir Batman de chaque battue des passants.


Batman, pris en grippe par des cailleras fans de théâtre.

Survivre dans l’enfer de la société rongée par la peur de l’inconnu, c’est le mot d’ordre pour Batman qui ne recevra
de cadeau de personne. Le jour, pour se rendre d’un point A à un point B de la ville, vous devrez affronter le mépris des gens et les noms d’oiseaux fusant dans votre dos, essuyer les jets de pierres des enfants des rues, détaler devant les chiens qui grognent, et éviter les croche-pieds des personnes âgées qui laissent trainer leurs cannes volontairement.

« Obsédé ! vieille pédale ! Viens m’su… !»

Le soir tombé, qui ne dissimule que peu votre silhouette de cuir, ne vous offrira pas plus de répit, bien au contraire.
La traque continue, et seuls diffèrent vos opposants. Cette fois le bestiaire varie du loubard cherchant les noises, aux groupes de skinheads homophobes en rut, en passant par des flics de la BAC, les mêmes que ceux du Droit de Savoir, aux contrôles d’identité musclés.
Tout sera prétexte aux provocations, aux rixes saignantes, ainsi qu’aux harcèlements sexuels, vous obligeant à rivaliser d’agilité et d’astuce pour préserver votre intégrité physique jusqu'au pas de votre porte.

La plus grande menace de ce Batman sur Nes est sans aucun doute le prostitué transsexuel qui règne en maitresse sur
les trottoirs de votre quartier. Cette créature dissimulant sa masculinité sous un maquillage grotesque lui donnant un air de Joker de cartes à jouer, vous prend pour une concurrente brésilienne venue tapiner du martinet sur ses plates bandes, et a juré votre peau tannée.

En mettant en scène toute cette diversité sociale, Batman va même jusqu’à souligner la fatalité du mal; où les premières victimes de traitements discriminatoires sont elles-mêmes les bourreaux d’un autre quidam, décrivant un cercle vicieux tel un bat-boomerang fendant la nuit.

Que ceux qui ont apprécié la richesse de l’expérience de ce premier volet de la série, s’abstiennent de jouer aux suites, qui ne se limitent qu’à un tas de nanards où Batman fait du kung-fu au côté de son petit copain Robin contre des méchants sortis de la Foire du Trone.
Pour les autres, foncez !

Le destin cruel dans homme 10 ans en retard sur la mode.

jeudi 10 décembre 2009

Nouvelle rubrique: Le beauté du Japon (vol 2)

Nouveau volet de cette rubrique, avec encore une flopée d'images pour vous montrer la manière astucieuse avec laquelle les japonaises manient les mots de la langue française pour en faire des noms de restaurants, magasins, ou de bouffes. Ces mecs sont des génies !!!

Tous d'abord un lot de 2 barres chocolatées:




Des magasins aux noms fashions aguicheurs:

un, dix cors aux pieds...


Le classique


Superbe combinaison de mots explicites



Quelques restaurants :


Creperie à Shibuya


Mon préféré, car il y a tellement de queue pour ce salon de thé

lundi 12 octobre 2009

dimanche 11 octobre 2009

Nouvelle rubrique: Le beauté du Japon (vol 1)

C'est un soucis d'inclinaison éditoriale plus consensuelle, causé par les gens ne lisant pas mon blog, qui donne vie à ce nouveau rendez-vous Tokyopoke.

Refrénant mon penchant naturel à vous tartiner mes pâtés grumeleux en caractères, d'histoires au fumet geek et pédant, j'opte avec "Le beauté du Japon" pour une rubrique dévoilant principalement des séries de clichés photographiques (pris par moi même).

Comme cité dans un précédent post, il n'est pas banal à Tokyo d'apercevoir une personne affublé d'un teeshirt titrant "Du toi mon honte" en train de diner en terrasse d'une racoleuse "Brasseri comme du Paris".
Je vous présente donc des photos attestant cette banalisation de l'usage du français au Japon, mais aussi du constat pathétique et hasardeux de son emploi.

L'effet résultant est comique. Voila donc du bon contenu pour ce blog, parfait pour accueillir avec plus de légèreté les nouveaux lecteurs. Place au premier volume!

Les enseignes:


Le mieux est l'ennemi du bien. Ou pas



Lafameuse boutiquederobes demariage de Nagoya


Au Japon, rire à la boulangerie est possible


Assortiment de trois langues au menu


Dommage, ca n'était pas un strip club...


Quand l'anglais subit des dommages collatéraux


Serge Gainsbourg s'en retourne encore dans sa tombe

vendredi 2 octobre 2009

Tokyo Nintendo Nerds : Megaman

Tokyo Nintendo Nerds s’attaque pour la nouvelle saison à un monument du Jeux Video, un classique ayant fait ses premières games sur notre bonne vieille Nes. Acheté fraichement à Akihabara pour la somme de 2000 yens, voici Megaman !

Une bière et au boulot !


Megaman est en avance sur son temps. A l’époque, la plupart des jeux video prospèrent en mettant en scène des aventures champêtres où des héros, parfois plombiers et moustachus, s’entêtent à délivrer des garces des princesses.
La recette est simple, le divertissement est atteint efficacement et légalement, mais les dommages collatéraux s’amassent du coté de la différence scénaristique et de la complexité des personnages.
Au diable toute cette belle analyse des états d’âmes, et de la justification du passage à l’acte! On ne connaitra jamais les motivations d’un dinosaure à aller capturer une humaine avec laquelle il ne peut s’accoupler.


Capcom jette donc le pavé Megaman dans ce marasme imaginatif, en proposant d’incarner non plus un chevalier servant, mais un garçon souffrant de schizophrénie catatonique aiguë, interné dans un établissement psychiatrique. Place donc à un personnage principal tourmenté, en proie à une constante bataille contre les résidents de son bulbe menaçant à tout moment de faire violemment surface.

Qui suis-je ? Je suis toi.


Le décor est planté dans l’hôpital du Docteur Willy d’où Megaman tente de s’échapper pour la centpiternelle fois. Au détour de chaque couloir de ce dédale labyrinthique, les patients et sbires infirmiers du Doc sont prêts à en découdre avec le fugitif. La plus sérieuse menace pour vous est la présence des fous sortant de la cellule psychiatrique super héros.
Pas question d’y rencontrer de gentils originaux coiffés de chapeaux de Napoléon ou bien d’entonnoirs, en train de changer une ampoule. Non! Le diagnostic est tout autre car vous êtes face à des forcenés se prenant pour des super héros, faisant tout en leur âme et inconscience pour stopper votre fugue.


Ils se reconnaissent par des noms scandaleusement ronronnant tels que Metal Man, Bubble Man ou encore Tiep Man. Ils substituent leur super pouvoir, qu’ils sont convaincus de posséder, par tout objets se trouvant à leur portée, du moment qu’ils aient un rapport avec leur nom : si Metal Man vous fourvoie de scies circulaires chirurgicales, Bubble Man, moins efficacement, vous souffle des bulles de savon à la guyeule


La fiche des patients de la division super héros.
Notons que le confrère Européen de Ronald Mc Donald y est enfermé


Pour se défendre, Megaman prescrit sans ordonnance des neuroleptiques et nombreux sédatifs dont ses poches débordent. Son armement évolue après chaque justicier irraisonné terrassé. Megaman s’accapare la personnalité de ses victimes lors d’une violente crise cognitive. Il peut dès lors emprunter leurs « super pouvoirs » pour faciliter, ou pas, sa progression.
L’échappée l’amènera jusqu’à l'inévitable bureau du Docteur Willy, le gentil de l’histoire, qui a bien raison de maintenir enfermé un cas instable tel que Megaman, sous peine de non assistance à personne en danger.


La came isole

On comprend mieux pourquoi ce soft plein d’audace révolutionna l’industrie. En plus de proposer une alternative aux héros lambdas en surpopulation, il dénonça les méfaits de la prolifération d’histoires de super héros (notamment américains) qui entrainaient les fans à abuser de créatine et corticoïdes par mimétisme écervelé, donnant naissance à une augmentation des syndromes dissociatifs, des comportements violents, et des gosses en slip et cape retrouvés morts défenestrés.

Pour la petite anecdote, le concept de la schizophrénie, véritable leitmotiv ici, s’insinuera même jusque dans le nom du titre. Megaman change de nom pour la personne de Rockman au Japon, et se décline sous d'innombrables versions.

Megaman administre facialement à un éléphant ayant perdu la boule, 2 suppositoires neuroleptiques


jeudi 17 septembre 2009

jeudi 27 août 2009

A table !

Après une longue trêve ou je ne vous ai plus distribué de billets sur ce blog, je tiens vous annoncer bientôt le début de la nouvelle saison.

Mon aventure au Japon en temps que banker prit fin début Aout 2009, et je n'avais l'ambition de vie que de participer à Koh Lanta pour y perdre glorieusement en finale, mais les aléas de ma vie me renvoient, aux dires des dernières nouvelles, dans cette bonne vieille ville de Tokyo d'où je vous promet de vous sustenter de Review Nes, de poèmes et autres proclamas éducatifs.

On ressert le couvert

Il y en a certainement qui se demande "pourquoi un retour si soudain au Japon ?"
-"Une femme ??" dirait l'un.
-"Non, un Nintendo nerd n'a pas de relation avec le sexe opposé. Il ne se nourrit que de bières et de pixels." rétorquerait un second.

Que nenni! Laissez moi vous expliquer. Je deviens entrepreneur clandestin. Je pars ouvrir des start-up et des filiales de start-up alors que mon permis de séjour ne le permet pas encore. D'ailleurs à bien y réfléchir, je n'ai toujours pas de logement là-bas; seulement mon billet d'avion retour que la BNP m'a grassement offert à l'occasion de ma fin de VIE.

Le rendez-vous est ainsi posé, début Octobre viendez sans réserve ni réservation consulter nos écrits écumeux.
Pour l'instant je continue de savourer mes vacances aux côtés de potes du monde réel et de femmes sorties de mon imagination.


A bientôt.


Pour la nouvelle saison, Mamie Nerd vous mitonne des trucs de fous !

jeudi 28 mai 2009

Tokyo Nintendo Nerds: Ghouls'n Gosht

Tokyo Nintendo Nerd, soucieux de sa réputation vous livre enfin la review de Ghouls’n Ghost sur Nes, répondant ainsi aux incessantes demandes de nos nombreux fans, et nombreuses femmes.
Place donc au médiatique revival d’un titre bien racoleur, qui n’est pas sans rappeler certaines parutions people qu’on trouve dans la salle d’attente du mec qui vous coupe les cheveux;
mais bon que voulez vous c’est la crise, et il faut bien appâter la clientèle.

Révélations

Peu de gens le savent, mais Ghouls’n Ghosts est en fait le 2ieme jeu d’Olivier Besancenot. Le premier était bien sur Paperboy.
Surnommé le “Itagaki du pauvre » dans le milieu pour ses capacités a raconter n’importe quoi, notre bon facteur ne se démonte pas pour autant, et lance Ghouls’n Ghosts, pour disait-il “en finir avec ces salauds de riches!!”.
Une fois la manette en main, force est de constater qu’il tient toutes ces promesses.
La séquence d’intro donne le ton: un ouvrier licencié pour s’être déguisé en gargouille volante sur son lieu de travail décide se séquestrer sa PDG dans la foret. Par solidarité syndicale, les autres glandeurs qui squattaient la machine a café se déguisent eux aussi afin de se mêler a la fête.

Révolution

L'union faisant la force (et il en faut pour porter les caisses de pinard), on se retrouve bientôt avec un carnaval de poivrots prêts a en découdre.
Et cette fois ils l'ont jure. Qu'ils soient du SGUD, du SGEN ou encore du ZGEG, nos gargouilles avinées ne "baisseront pas leur froc", et nous le prouvent à grands renforts de slogans audacieux: "rétribution des richesses", "el che vive" ou "Sochaux champion le reste c'est du bidon". C'est du moins ce que j'ai cru comprendre de la notice en japonais.

Copieusement défoncés, mais malgré tout assez lucides pour se souvenir des limites graphiques de la NES, nos joyeux drilles choisissent des déguisements simplistes: rideaux des bureaux pour les fantômes, fourchettes de la cantine pour les abeilles lanceuses de tridents (?) et autres inventaires d’entreprises non-identifiables.

Dans un jeu normal, un mec dopé aux hormones ultra libérales et anti-régulatoires aurait zigouillé tout ce petit monde en 2 temps 3 mouvements, mais pas dans cet opus estampillé Besancenot.
Bien décidé a tourner en ridicule le grand capital, notre facteur nous a pondu un héros “in the navy” c’est a dire barbu mais qui court comme une meuf pendant les soldes (poké: j'émet une certaine distance avec cette comparaison), se dépoilant des qu’on le touche une fois.
Dans ces conditions, impossible pour le pauvre bougre de progresser au delà du 2ieme niveau, ce dont il se satisfait d’ailleurs totalement, très heureux de rester faire la folle avec ses acolytes gargouilles alcooliques pendant que sa patronne finit en méchoui de la CGT, illustrant avec brio la décadence du capitalisme Keynesien.

Une leçon de jeu vidéo.



Notre pseudo héros se paie une partie de saute mouton en slip avec ses potes déguisés en zombies. On aurait presque envie de participer... ou pas.



Extrait du making-of de Ghouls'n Ghosts ! On sent le budget hollywoodien mis en œuvre pour ce jeu.



Contribution de Joss

jeudi 21 mai 2009

Cher monsieur Denis Brogniard,

ou plus communément Brogniard king of the baobab,

Je n’ai pas récemment lu vos déclarations dans la presse, ni lu votre biographie caustique, mais votre annonce prononcée à la télévision privée m'a poussé à attraper mon porte voix et monter au plus haut de cette estrade bien pratique pour s'exprimer en toute circonstance qu'est le poké blog.
Si mes premiers mots laissent entendre que je tiens à vous freiner dans votre quête, détrompez vous. Mon entreprise n'est pas de démolition, mais de courant, amical.
La décision ne date pas d'hier, et a considérablement pris forme dans mon esprit mono maniaque de ces dernières journées de bureau.

Je tiens à être recruté en tant que finaliste perdant du futur spectacle Koh Lanta 2010.

Après m’être intensément penché sur la dimension psychologique et tactique du personnage adéquat, j’ai finalement tissé les ficelles d’une personnalité à même de vous livrer la prestation parfaite pour ce rôle.
Le personnage dont je revêtirais le masque, prendra le soin d'écraser tous les candidats choisis de votre grande main afin de me hisser en finale; ou il s’assurera d’y être défait, tel le veut le contrat.

Les vices des participants seront tout autant d’armes a ma disposition pour honorer mon engagement.
Je déchaînerais les antagonismes entre les amitiés les plus proches, profiterais des faiblesses psychologiques des femmes, défaillances physiques des vieux, et exploiterais les rêves de pouvoir de petits chefs de campagne.
J’organiserais régulièrement d’épuisantes battues en foret; et sous prétexte de cueillette de fruits je perdrais fourbement mes maigres petits poucets.
Je trahirais mes suiveurs, et dans l’obscurité soudaine de leur flamme évanouie au conseil, sourirais de leur regard courroucé.
Je ne tarirais jamais d'astuce, quitte à dérober de la nourriture commune dans la nuit pour la dissimuler dans le sac d'un pauvre candidat, qui candide au petit matin essuiera l’inquisition des survivants affamés ; rétrospective des meilleurs procès du Moyen Age.
Soyez sans craintes, il est hors de question que j'apprenne à pêcher, ni à faire une cabane comme ces leaders de pacotilles, ex marins, militaires, menuisiers ou autres bidochons pères de famille.
Quant à la cueillette de manioc, n'est ce pas une besogne pour femme de primate.

En résume, je vous garantis la stabilité de l’inéquation suivante:

valeurs humaines ≤ quantité de riz quotidienne pour une personne sur l'île

menant a mon siège éjectable en finale.
Au parfum des mes fomentations putrides sur le campement, les millions téléspectateurs de Français engrossés aux mensonges du fair-play et de l’honnêteté me haïront indubitablement; mais voyez vous Denis, j’assume la responsabilité de ne jamais me faire pardonner.

Vous l’avez maintenant compris, je rempli effectivement de la totalité des critères du casting, et suis évidemment disponible pour discuter des modalités de mon contrat.

poke

jeudi 23 avril 2009

Tokyo Nintendo Nerds: Double Dragon 2

Les Tokyo Game Nerds sont en pleine forme, et c'est avec la banane qu'ils sont fin près à vous exécuter le grandiloquent revival d'une cartouche Nes au contenu jardinier, prônant l’échange équitable de prunes et de pêches pour une écologie sanguinolente.
Ce soft, c'est Double Dragon 2 The Revenge, adaptation de la borne d'arcade 80s du même nom, qui nous rackettait le fondement du porte-monnaie par à-coups de pièces de dix francs.

Un scénar' en pomme granite

Il met en scène Billy et Jimmy, deux frères jumeaux, fils de fermier saoulard, de mère inconnue (???), et élevés dans la plus profonde rusticité consanguine propre à la France du Nord.
Le jeu voit son intrigue débutée, au momen
t où les deux frères décident de descendre sur la capitale, afin de débusquer Shadow, le patron d'un congloméra néolibéral adepte de l’hyper-utilisation des OGM dans l'exploitation agricole.

C'est à l'aide leurs seules pognes sculptées au dur labeur de la ferme, au bêchage et co-bêchage du potager, et aux « montages » de bovins dans l'étable, que nos deux eco-guerriers sur-dopés aux bons produits du jardin, vont tenter de faire valoir les préceptes altermondialiste dictés par mère nature.

Le premier niveau se déroule à leur arrivée Gare du Nord. Les deux ch’tits dragons se retrouvent aussitôt confrontés aux agressions de tous les passant croisés, soudainement submergés d’une rage citadine à leur égards de ploucs.

La vérité est dans les choux coups

Nos deux disciples de José Bové auront vite fait de découvrir le pot aux roses.
Leurs assaillants ne demeurent en fait que de simples citoyens rendus esclaves par surconsommation d'OGM empreinte d’une société de libre échange, dont l’esprit réduit à l'état de légume transgénique s'est pris de folie "mondialisationniste" destructive.
Billy et Jimmy (ou l'inverse) comprendront bientôt que ces mutations ne sont que l’un des engrenages du plan savamment faisandé par Shadow lui même, dans le but d’assouvir sa soif de domination des parts de marché.

Les jumeaux altermondialistes vont alors à travers les 9 niveaux du jeu, prêcher les quinze point-américains du Forum de Porto Alegre, moyennant distribution de patates et délivrant produits biologiques faits mains nues dans la che-tron de leurs détracteurs au brevet ADN douteux.

Comme dit le précepte, « Qui sème les vents récolte la tempête », et c'est Shadow qui verra les fruits de sa stratégie non fertile pourrir sur le sol qu'il foulera a son tour, pliant sous les coups des deux frères lui apprenant l'abécédaire de l'alimentation bio., à savoir:

comment manger les pissenlits par la racine.


Symptomatique d'une mutation OGM, les passants aux cheveux courroucés se ruent sur Billy.

Billy et Jimmy s'empressent d'inculquer au profane citadin
les vertus de la culture ch'tit prêchée
par leur paternel pendant les soirs de solitude.

mardi 21 avril 2009

Chère maman, cher papa, chers amis,

Je me porte bien ici en VIE à Tokyo ne vous inquiétez pas.
Il fait très beau, il y a beaucoup de soleil, et tout le monde est content.
Ça n'est pas les vacances, mais je m'amuse beaucoup ici, et les gens du travail sont très gentils avec moi, ils me laissent dormir et manger des gâteaux a mon bureau.

Je me suis fait un nouveau copain, il s'appelle Richard.
Je pense qu'il s'appelle comme ça car il a beaucoup d'argent.
Mon nouveau copain Richard c'est un trader. Il travaille dans une grande salle de la banque, la salle du marché je crois. La-bas, on y vend plein de trucs, mais pas comme au marché des légumes; non, ici on y vend des produits et des dérivés de produits pour entretenir le bonheur des gens comme il le dit Richard.
Je comprend pas trop ce que ça veut dire, mais je crois que personne ne comprend de toutes façons.

Aujourd'hui avec mon copain Richard on s'est amusé à jouer avec un truc qui s'appelle l'économie, et après quelque minutes de jeu, on avait déjà fait fermer une école primaire.
Grâce à nous, les enfants n'aurons pas école pendant toute l'année et pourront aller s'amuser en mangeant des glaces et jouant aux Pokemons. Moi aussi j'adore les glaces.

J'espère que vous allez bien.
Je pense beaucoup à tout le monde en France où les communistes ne font que de ne pas être contents et défiler dans les rues pour ne pas travailler.

Je vous fais des gros bisous,
au revoir,
poké.

PS: les sushis c'est pô bon



lundi 9 mars 2009

Raie bus

Sale hue lézard mie, sale hue léopard ans !

Eau joue raid huit, j’hache oasis des cris rein messe agent rai bus, cas Roger indien portant avoue dit ire.
Duc oups cèpe a grave scie perce sceau nœud compte rend sucre jet crie. Jupe œuf disque œuf cheveux.
Messire veau ovuler cap tel sens, ah l’or île folie rat voua ôte . Sévices art, met vocifère.

Voix Sissoko jeux veuve hourra Conté

Lys toit radin nome quille cent pas l'étang pas c'est; Mexique serrant contre queue stylet crie demie sage idylle haut, sympa ce pull vitre.

Misa Barça, j'aime rat pelle pull Dutrou de liste noire, c'est dôme mage.
Enfle faim... haut régiment cage parent os tôt rallye vent dard dit.

Chat hôte houx l'immonde !
S'asseoir jeux fée info Août !

jeudi 5 mars 2009

X Boite tour complet sur sois-même

Ce message est avant tout a l'adresse de nos fans de la première heure, de ceux qui remercient nos écrits de Tokyo Nintendo Nerd chaque fois qu'ils admirent leur tablettes de chocolat nouvellement sculptées aux rires sur leur paroi abdominale, a ceux qui ont pris bonnes notes de nos conseils et ont couru se procurer ces antiquités de divertissement numérique sur ebay.

Pour tout vous avouer

J'ai craqu
é devant la pression des avances technologiques ramenardes du 21eme siècle (post Retour vers le futur 2).
Je me suis dernièrement procuré une "X Boite tour complet sur soi-même" ainsi que "Combatant de rue 4", lors d'un accès d'extrême faiblesse psychologico-galactique.

Ohh.. j'imagine déjà les pires huéees des foules qui parviendraient a mes oreilles si mon ordinateur possédait des enceintes avec un caisson de basse 2,21 Gigowatts.

Oui j'éprouve de la honte

Toutefois, tel un candidat aux présidentielles de la rédaction d'un magazine de jeux vidéo (je dis n'importe quoi ne m'écoutez pas), je vous fais la belle promesse de bientôt vous sustenter d'un prochain test du jeu NES de votre choix.
Indiquez moi ça dans vos commentaires.

Petits exemples:

Julien a dit : je voeut leu test de "Biture contre attaque"

ou bien

Papi a dit : pipi

dimanche 1 mars 2009

Amour, experience scientifique et cannette de café

J ai, posée sur mon bureau, dissimulée derrière mon écran, perdue au milieu d'une masse de post-it et de poussière, une cannette de café.

C'est ma creature

Je l'ai rencontrée il y a un an, durant la première semaine de travail ici. Elle se tenait droite et fière en vitrine de la machine a boisson. Le reflet dédaigneux sur sa robe de métal semblait défier les banquiers, même les plus coriaces.
"Vous n'oserez jamais" suggérait-il; et moi, tout frais et nouveau comme je l'étais, me la suis appropriée d'une simple piécette.
Après l'avoir dénudée, faisant voler les défenses de sa simple boutonnière, portée a mes lèvres et goutée légèrement, je ne l'ai plus jamais retouchée.

Elle était mienne

Depuis 11 mois et 179 heures, laissée a l'abandon parmi mes déchets bureautiques, elle accompagne solitairement et contre son gré mes journées de travail.
Elle m'en veut aujourd'hui, et je pense que sa saveur légèrement acre du premier jour ne s'est que renforcée depuis lors.

Quoi-qu'il en soit, moi je n'attends qu'une chose: c'est que de cette vieille cannette déborde moisissures verdâtres, œufs d'insectes volants, et qu'une odeur colorée et nauséabonde s'en émane.

jeudi 19 février 2009

Bonjour mes amis

Je sais, je sais, je suis encore au boulot, et alors.


Ca fait quelques semaines que j’n’ai pas laissé un post sur ce blog, et vu qu’aucune femme de ménage n’est là pour l’entretenir, il commence à prendre la poussière.

Pourtant, j avais l’intention d’y traiter de nombreux sujets passionnants, notamment celui de mes escapades en dehors de Tokyo : à Nagoya et au ski à Yamagata entre autres, mais victime du concours des circonstances catalysé par une flemme pandémique, l’idée de vous tenir au courrant, de vous nourrir en lecture s’est évaporée au-delà, loin dans la Voie Laxie, aux tréfonds de la Galactée.


Depuis mon cousin Jerem est arrivé; et l’excuse est trop bonne pour ne pas sauter dessus; m’occuper de lui ne me laisse guère le temps de vous réciter mes aventures de relative folie.

En plus quelle saloperie ! J’ai fait rendre l’âme à mon appareil photo à force de courses endiablées et de combats Mad-Maxien à bord de luges affûtées dévalant les pistes des montagnes nippones.

Je ne regrette pas cette partie de fou rire, mais putain ça fait chier de devoir racheter un appareil…un nouveau model, avec une meilleure prise en main, une précision de loup blanc, un appareil dont la définition de l’imprimé flirte avec la réalité…, si je trouve une belle occasion, je serais peut être heureux tout compte fait.


Mais revenons à mon sujet de départ


En fait je ne suis pas doué pour tenir un truc à jour. Depuis mon brillant succès qui me fit passer du cm2 à la sixième, j’ai jamais réussi à maîtriser l’art du cahier de texte ni celui de l’agenda. Ceux-ci préféraient rester à la maison draguer la poussière et les copeaux de crayon de mon tiroir.

Je pense que format emails me convient mieux. J’aime envoyer à qui je souhaite, être libre de le faire quand bon me semble, obliger quelqu'un à me lire et surtout me répondre.

Le gueblo c’est naze en fait. Le demi-message au contenu saignement douteux que j’y poste menstruellement n’est lu attentivement que par les robots Google, et vos rares commentaires oubliés ça et là par élan de charité et non d’inspiration sont tous pourris.

En fait ça me déprime carrément d’écrire un blog. Ca m’oppresse, ça n’m’amuse pas.












Ci-dessus voici la photo prise de mon appareil cassé.


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