lundi 12 octobre 2009

dimanche 11 octobre 2009

Nouvelle rubrique: Le beauté du Japon (vol 1)

C'est un soucis d'inclinaison éditoriale plus consensuelle, causé par les gens ne lisant pas mon blog, qui donne vie à ce nouveau rendez-vous Tokyopoke.

Refrénant mon penchant naturel à vous tartiner mes pâtés grumeleux en caractères, d'histoires au fumet geek et pédant, j'opte avec "Le beauté du Japon" pour une rubrique dévoilant principalement des séries de clichés photographiques (pris par moi même).

Comme cité dans un précédent post, il n'est pas banal à Tokyo d'apercevoir une personne affublé d'un teeshirt titrant "Du toi mon honte" en train de diner en terrasse d'une racoleuse "Brasseri comme du Paris".
Je vous présente donc des photos attestant cette banalisation de l'usage du français au Japon, mais aussi du constat pathétique et hasardeux de son emploi.

L'effet résultant est comique. Voila donc du bon contenu pour ce blog, parfait pour accueillir avec plus de légèreté les nouveaux lecteurs. Place au premier volume!

Les enseignes:


Le mieux est l'ennemi du bien. Ou pas



Lafameuse boutiquederobes demariage de Nagoya


Au Japon, rire à la boulangerie est possible


Assortiment de trois langues au menu


Dommage, ca n'était pas un strip club...


Quand l'anglais subit des dommages collatéraux


Serge Gainsbourg s'en retourne encore dans sa tombe

vendredi 2 octobre 2009

Tokyo Nintendo Nerds : Megaman

Tokyo Nintendo Nerds s’attaque pour la nouvelle saison à un monument du Jeux Video, un classique ayant fait ses premières games sur notre bonne vieille Nes. Acheté fraichement à Akihabara pour la somme de 2000 yens, voici Megaman !

Une bière et au boulot !


Megaman est en avance sur son temps. A l’époque, la plupart des jeux video prospèrent en mettant en scène des aventures champêtres où des héros, parfois plombiers et moustachus, s’entêtent à délivrer des garces des princesses.
La recette est simple, le divertissement est atteint efficacement et légalement, mais les dommages collatéraux s’amassent du coté de la différence scénaristique et de la complexité des personnages.
Au diable toute cette belle analyse des états d’âmes, et de la justification du passage à l’acte! On ne connaitra jamais les motivations d’un dinosaure à aller capturer une humaine avec laquelle il ne peut s’accoupler.


Capcom jette donc le pavé Megaman dans ce marasme imaginatif, en proposant d’incarner non plus un chevalier servant, mais un garçon souffrant de schizophrénie catatonique aiguë, interné dans un établissement psychiatrique. Place donc à un personnage principal tourmenté, en proie à une constante bataille contre les résidents de son bulbe menaçant à tout moment de faire violemment surface.

Qui suis-je ? Je suis toi.


Le décor est planté dans l’hôpital du Docteur Willy d’où Megaman tente de s’échapper pour la centpiternelle fois. Au détour de chaque couloir de ce dédale labyrinthique, les patients et sbires infirmiers du Doc sont prêts à en découdre avec le fugitif. La plus sérieuse menace pour vous est la présence des fous sortant de la cellule psychiatrique super héros.
Pas question d’y rencontrer de gentils originaux coiffés de chapeaux de Napoléon ou bien d’entonnoirs, en train de changer une ampoule. Non! Le diagnostic est tout autre car vous êtes face à des forcenés se prenant pour des super héros, faisant tout en leur âme et inconscience pour stopper votre fugue.


Ils se reconnaissent par des noms scandaleusement ronronnant tels que Metal Man, Bubble Man ou encore Tiep Man. Ils substituent leur super pouvoir, qu’ils sont convaincus de posséder, par tout objets se trouvant à leur portée, du moment qu’ils aient un rapport avec leur nom : si Metal Man vous fourvoie de scies circulaires chirurgicales, Bubble Man, moins efficacement, vous souffle des bulles de savon à la guyeule


La fiche des patients de la division super héros.
Notons que le confrère Européen de Ronald Mc Donald y est enfermé


Pour se défendre, Megaman prescrit sans ordonnance des neuroleptiques et nombreux sédatifs dont ses poches débordent. Son armement évolue après chaque justicier irraisonné terrassé. Megaman s’accapare la personnalité de ses victimes lors d’une violente crise cognitive. Il peut dès lors emprunter leurs « super pouvoirs » pour faciliter, ou pas, sa progression.
L’échappée l’amènera jusqu’à l'inévitable bureau du Docteur Willy, le gentil de l’histoire, qui a bien raison de maintenir enfermé un cas instable tel que Megaman, sous peine de non assistance à personne en danger.


La came isole

On comprend mieux pourquoi ce soft plein d’audace révolutionna l’industrie. En plus de proposer une alternative aux héros lambdas en surpopulation, il dénonça les méfaits de la prolifération d’histoires de super héros (notamment américains) qui entrainaient les fans à abuser de créatine et corticoïdes par mimétisme écervelé, donnant naissance à une augmentation des syndromes dissociatifs, des comportements violents, et des gosses en slip et cape retrouvés morts défenestrés.

Pour la petite anecdote, le concept de la schizophrénie, véritable leitmotiv ici, s’insinuera même jusque dans le nom du titre. Megaman change de nom pour la personne de Rockman au Japon, et se décline sous d'innombrables versions.

Megaman administre facialement à un éléphant ayant perdu la boule, 2 suppositoires neuroleptiques