jeudi 28 mai 2009

Tokyo Nintendo Nerds: Ghouls'n Gosht

Tokyo Nintendo Nerd, soucieux de sa réputation vous livre enfin la review de Ghouls’n Ghost sur Nes, répondant ainsi aux incessantes demandes de nos nombreux fans, et nombreuses femmes.
Place donc au médiatique revival d’un titre bien racoleur, qui n’est pas sans rappeler certaines parutions people qu’on trouve dans la salle d’attente du mec qui vous coupe les cheveux;
mais bon que voulez vous c’est la crise, et il faut bien appâter la clientèle.

Révélations

Peu de gens le savent, mais Ghouls’n Ghosts est en fait le 2ieme jeu d’Olivier Besancenot. Le premier était bien sur Paperboy.
Surnommé le “Itagaki du pauvre » dans le milieu pour ses capacités a raconter n’importe quoi, notre bon facteur ne se démonte pas pour autant, et lance Ghouls’n Ghosts, pour disait-il “en finir avec ces salauds de riches!!”.
Une fois la manette en main, force est de constater qu’il tient toutes ces promesses.
La séquence d’intro donne le ton: un ouvrier licencié pour s’être déguisé en gargouille volante sur son lieu de travail décide se séquestrer sa PDG dans la foret. Par solidarité syndicale, les autres glandeurs qui squattaient la machine a café se déguisent eux aussi afin de se mêler a la fête.

Révolution

L'union faisant la force (et il en faut pour porter les caisses de pinard), on se retrouve bientôt avec un carnaval de poivrots prêts a en découdre.
Et cette fois ils l'ont jure. Qu'ils soient du SGUD, du SGEN ou encore du ZGEG, nos gargouilles avinées ne "baisseront pas leur froc", et nous le prouvent à grands renforts de slogans audacieux: "rétribution des richesses", "el che vive" ou "Sochaux champion le reste c'est du bidon". C'est du moins ce que j'ai cru comprendre de la notice en japonais.

Copieusement défoncés, mais malgré tout assez lucides pour se souvenir des limites graphiques de la NES, nos joyeux drilles choisissent des déguisements simplistes: rideaux des bureaux pour les fantômes, fourchettes de la cantine pour les abeilles lanceuses de tridents (?) et autres inventaires d’entreprises non-identifiables.

Dans un jeu normal, un mec dopé aux hormones ultra libérales et anti-régulatoires aurait zigouillé tout ce petit monde en 2 temps 3 mouvements, mais pas dans cet opus estampillé Besancenot.
Bien décidé a tourner en ridicule le grand capital, notre facteur nous a pondu un héros “in the navy” c’est a dire barbu mais qui court comme une meuf pendant les soldes (poké: j'émet une certaine distance avec cette comparaison), se dépoilant des qu’on le touche une fois.
Dans ces conditions, impossible pour le pauvre bougre de progresser au delà du 2ieme niveau, ce dont il se satisfait d’ailleurs totalement, très heureux de rester faire la folle avec ses acolytes gargouilles alcooliques pendant que sa patronne finit en méchoui de la CGT, illustrant avec brio la décadence du capitalisme Keynesien.

Une leçon de jeu vidéo.



Notre pseudo héros se paie une partie de saute mouton en slip avec ses potes déguisés en zombies. On aurait presque envie de participer... ou pas.



Extrait du making-of de Ghouls'n Ghosts ! On sent le budget hollywoodien mis en œuvre pour ce jeu.



Contribution de Joss

2 commentaires:

  1. comme prevu le serveur a explose sous l'afflut des fans en delire. merci a tous.

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  2. Dis-nous, ta X boite, elle lit les jeux comme ta ps2 ? hein? hein?

    ps: ton ongle Michel a hâte de goûter avec toi

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