lundi 15 décembre 2008

L’autre jour, j’me baladais dans la rue, et vous savez quoi …

..ok je suis lourd.


Je commence a bien les connaitre ces Japonais, ce peuple de petits pokemons qui "grâce a" quelques siècles d'isolement arrive a faire tout un tas de choses paraissant farfelues a nos yeux, que l'on prend plaisir a observer et écouter.


Commençons par une caractéristique de surface, originale de ces Japonais: la file d'attente.

Ici tous les moyens bons pour faire la queue sur des centaines de mètres dans la rue; et plus la queue est longue, plus ils ont l'air de kiffer (que ceux qui ont rigole sortent tout de suite).

Du bonheur simple accessible pour n'importe qui.


J'ai d'ailleurs deux exemples récents, où les raisons de l’attroupement paraissent moins évidentes que ceux lors des lancements de jeux vidéo.


Le mois dernier: ouverture du premier H&M a Ginza, un Dimanche:

Je n'étais pas au courant de l'événement à la base, mais bon... a peine un pied en dehors du métro et j'apercevais les premiers sacs de la marque aux deux lettres pendant aux bras de passants.

Puis j'empruntais alors la grande rue dont ils venaient pour, c'est simple, constater que tout le monde dans la rue se baladait avec au moins un sac rouge et blanc, au bras.

Trois cents mètres et un bon million de sacs plus loin, se trouvait le bâtiment H&M. De son entrée s'étirait une file d'attente qui pour mes yeux de myope paraissait infinie, peuplée de Japonais(es), entrecoupée par les passages piéton des rue perpendiculaires, et bien organisée par d'autres japonais exhibant des pancartes.


Le phénomène a mis a peu près deux semaines pour se calmer, jusqu'à a l'ouverture du second magasin a Harajuku cette fois ci(quartier des habits).

Je n'ai pas vu la queue devant celui ci, mais j'ai pu constater la "reformation" de celle devant le magasin de Ginza le même jour... Comme des mouches dans avec du miel ou plus "folkloriquement", comme des petits pokemons avec... heuu... de la ... nourriture pour pokemons.


Deuxième exemple, il y a deux semaines:

Je passe en vélo à Yurakucho (près de Ginza), et croise une queue démentielle remplie de Japonais de tout age. Toujours friand de ce genre de nipponeries, je demande au type a la pancarte la raison de cet attroupement. Il me répond que cette file mène droit a Takarakuji, un stand vendant des billets de l'équivalent du Loto national, et que celui-ci est répute pour sa bonne providence en ce jour de cagnotte spéciale.

"Réputée pour ces deux heures d'attente ouais..".

Sur le chemin du retour chez moi, j'ai croisé un autre Takarakuji, avec une queue misérable de 5 mètres.

"Moins providentiel cet endroit apparemment... J’achèterais mes billets là !".

Au final je n’ai pas gagné.

Je ne tire aucune conclusion de cette expérience.


La file d'attente parait faire figure d'institution ici, ayant un poids presque religieux ; et si elle parait se détacher de la qualité même du produit, j'ai tout de même l'impression que faire la queue une bonne heure pour acheter un croissant représente au moins 35% du plaisir a sa consommation.


J'ai aussi vu dans le parc de Ueno des sans-abri constituer un rang sur d'une centaine de mètres. Celui-ci disparaissait à la sortie du parc, après un passage cloute. Soupe populaire ou simple divertissement, je ne suis pas allé vérifier cette fois ci.


Merci, ça sera tout pour moi


Ils font même la queue sur le Fuji san (Mt Fuji).

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